NATUREOSMOSE
|
Les plantes cachent bien leur jeuAu-delà des vertus que certaines plantes sont susceptibles de nous apporter, à travers leur histoire qui créera par la suite des disciplines telles que la "phytothérapie" ou encore la "botanique", il y a avant tout la constitution de ces plantes : De quoi sont-elles véritablement composées ? Comment se nourrissent-elles ? Comment se protègent-elles face aux agressions qui les entourent ? Communiquent-elles entre elles, et si oui, par quel moyen ? Toutes ces interrogations vont nous apporter au fur et à mesure de la lecture de l'article, des indications parfois étonnantes ! Quelques chiffres A l'heure actuelle on dénombre plus de 300.000 espèces de plantes différentes allant des plantes à fleurs, en passant par les mousses ( etc ) puis les fougères ( etc ) et les conifères. Chacune détient une spécificité propre à elle. Mais elles ont aussi des points communs, elles sont toutes composées de 80 à 85% d'eau, sans cet apport, la photosynthèse ( réaction chimique créant des glucides à partir de l'énergie lumineuse ) ne peut se produire et donc permettre la survie de la plante. C'est donc par le biais de la production de photosynthèse retrouvée dans les cellules des feuilles contenant de la chlorophylle que les plantes se nourrissent . Dans la journée se forme la transformation de l'eau en oxygène et glucides. Saviez-vous aussi que les plantes ont un don pour le calcul ? A vrai dire, le constat fut fait en 2013 avec une plante particulière : " l'arabette des dames", cette dernière consomme 95% de ses réserves d'amidon la nuit. L'expérience consistait donc à abaisser ou augmenter artificiellement la durée de la nuit pour s'apercevoir si oui ou non le taux de 95% restait fixe. Contre toute attente, il restait toujours 5% d'amidon à l'arrivée ! Leur mode de protection Quant à leur façon de se protéger, certaines plantes comportent du latex, ce liquide a un rôle défensif en cas de blessure. En cas d'infection elles disposent d'un mécanisme suffisant pour empêcher que le reste de la plante soit infectée. C'est un interférent nommé ARN ( Acide ribonucléaire ) qui fut découvert par une équipe de chercheurs en 2010. Il est également prouvé qu'elles sont aptes à se défendre contre des bactéries. Une énième étude a porté sur l'infiltration d'une bactérie pathogène appelée : pseudomonas. En contre-partie ils ont ajouté une autre bactérie nommée : bacillus à proximité, dans le sol et près des racines de la plante à l'essai. La découverte fut étonnante, car cette dernière bactérie empêcha la prolifération de l'agent pathogène en créant un film dense à la surface des racines, ce qui leur permet de résister au pseudomonas. Rose observée à l'aide d'un microscope Leurs compositions Lorsqu'on utilise un microscope pour analyser les plantes dans leur ensemble, on se rend compte que celles-ci cachaient bien souvent de nombreux secrets. La rose On s'aperçoit qu'elle est composée de bosses et de creux, voilà la raison pour laquelle une goutte de pluie y reste longuement accrochée. La fraise les petits pépins que l'on découvre à sa surface sont en réalité les vrais fruits et non pas l'ensemble, le rouge appartenant au réceptacle de la fleur. Leur moyen de communication D'après des recherches effectuées à cet égard, on peut aussi affirmer aujourd'hui qu'elles détiennent bel et bien cette faculté à communiquer entre elles, mais comment s'y prennent-elles au juste ? Lors d'une éventuelle agression par exemple, certaines plantes ont le pouvoir de changer leur composition chimique pour détourner leur agresseur. Aussi, il existe un composé volatil nommé : "éthylène", qui, lorsqu'il est émis par une plante en particulier, peut être aussitôt renvoyé vers d'autres plantes voisines pour les prévenir d'un danger imminent. Face au vent, elles ont aussi la capacité à se renforcer et à se protéger, grâce une nouvelle fois à des susbstances chimiques capables de modifier leur taille. |